Adone au sommet : cap sur le mont Blanc

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Accompagnés par Adone,  nos collaborateurs Orlane et Stanislas ont réalisé leur rêve de gravir le mont Blanc le 8 septembre dernier.

Cet été, nos deux sportifs de l’extrême se sont entraînés ardemment pour gravir le plus haut sommet d’Europe occidentale. Randonnée dans le parc National des Écrins, course à pieds dans les chemins de Montmartre, ils n’ont pas chômé.

Découvrez à la fin de l’article les photos de cet incroyable projet !

Orlane, Stanislas et les associés avant le grand départ

 

L’interview des grimpeurs

 

1 – Pouvez-vous nous présenter le projet « Adone au sommet » ?

Le but de ce projet est de réaliser l’ascension du mont Blanc, le sommet le plus haut d’Europe. C’est un projet qui colle parfaitement aux valeurs d’Adone de dépassement de soi et de recherche de l’excellence.

 

2 – Qu’est-ce qui vous a donné envie de monter ce projet ?

Stanislas : Tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle, j’ai besoin de relever des challenge et en tant qu’amoureux de nature, de montagne, cela fait quelques temps que l’idée de faire une ascension me trotte dans la tête. L’an dernier, je me suis dit, « si ça te prend les tripes à ce point, si tu en as tellement envie, fais-le ! ». J’aurais pu le faire de mon côté mais, dès le début, j’ai pensé que les valeurs d’Adone étaient en parfaite adéquation avec ce projet et je voulais m’impliquer pour porter haut les couleurs du cabinet.

Orlane : J’ai eu envie de participer à ce projet car j’ai toujours eu une appétence pour la montagne que ce soit l’été (randonnée) ou l’hiver (ski). Je faisais de l’escalade avant et je m’étais dit qu’un jour ça me tenterait d’essayer l’alpinisme. L’occasion était donc à ne pas manquer !

 

3 – Pourquoi avoir décidé de partir en binôme, vous êtes-vous choisis ?

Stanislas : Quand on réalise une telle expérience, elle est encore plus belle si on la partage ! Le fait de partir en binôme est une force qui peut vous porter dans les moments difficiles, et dans les moments d’émerveillement, on veut pouvoir partager ce sentiment avec quelqu’un. J’ai eu de nombreux candidats quand j’ai présenté mon projet, tous pertinents, je voudrais d’ailleurs les remercier car cela a renforcé la crédibilité et l’impact de cette initiative ! Nous avons procédé à la sélection selon des critères de motivation et d’aptitude et sélectionné Orlane.

Orlane : Ce n’est pas moi qui ai choisi, j’ai juste eu la chance d’être sélectionnée. Je connaissais un peu Stan et savais qu’il était passionné de montagne, c’est un point supplémentaire qui m’a encouragée à postuler.

 

4 – Qu’est-ce que ce projet peut vous apporter sur le plan professionnel ?

Stanislas : Sa réalisation prouve que l’on peut toujours dépasser ses limites si l’on s’en donne les moyens ! En visant très haut, on se découvre des ressources insoupçonnées et c’est aussi valable dans la vie professionnelle. C’est un projet qui me donne aussi confiance en mes capacités de dépassement.

Orlane : Ce projet m’a permis de me rendre compte qu’on pouvait se fixer des challenges auxquels on n’osait pas forcément penser car on les croit trop compliqués pour nous. Avec de l’envie et de l’entraînement on peut atteindre des niveaux qu’on n’aurait pas pensé possibles.

 

5 – Quel est le programme de votre ascension ?

J1 – Accueil et introduction aux techniques d’alpinisme

Le premier jour a pour objectif de nous préparer à évoluer sur un terrain raide et rocheux en toute sécurité avec les grosses chaussures d’alpinisme.

J2 – Premiers pas sur un glacier !

Nous partons pour le petit village du Tour dans la vallée de Chamonix pour prendre les remontées de Charamillon, pour ensuite partir à pied vers le refuge Albert 1er (2702m). En route, nous en profitons pour faire une école de glace et apprendre à évoluer sur un glacier en toute sécurité avec les crampons aux pieds !

Dénivelé : + 850m (jusqu’à +1300m possible)

J3 – Premier sommet !

A 5h00 du matin nous partons pour notre premier sommet ! Le guide de haute montagne le choisira en fonction des conditions et du groupe. En route nous en profitons pour assister à une école de neige, pour apprendre les fondamentaux de l’alpinisme estival.

Dénivelé : +1100m jusqu’à 1800m

J4 – Jusqu’au refuge de Tête Rousse

Préparation pour le départ vers le mont Blanc. Suivant les conditions, nous partons en fin de matinée ou en début d’après-midi pour le téléphérique des Houches jusqu’à la gare de Bellevue (1800m) puis nous prenons le train jusqu’au Nid d’Aigle (2372m). À partir de là, nous partons à pied sur le chemin du refuge de Tête Rousse (3167m). Nous rencontrons les guides de renfort et organisons les cordées. Nous nous couchons tôt pour être prêts pour le grand jour !

Dénivelé : +795m

J5 – Voie normale pour atteindre le sommet du mont Blanc

Départ vers 3h00 du matin en direction du refuge du Goûter (3835m) en traversant le couloir du même nom puis en suivant l’épaule partiellement équipée de câbles (3h de marche). Nous nous engageons par la suite sur le glacier et enchaînons en direction de l’épaule du Dôme du Goûter (4260m). En remontant, nous rejoignons alors l’abri Vallot (4362m). De là, il faut encore 2h via la fameuse arête des Bosses pour atteindre le « toit des Alpes », le sommet du Mont Blanc ! Retour par le même itinéraire jusqu’au refuge du Goûter (2h30) où nous passerons la nuit.

Dénivelé : +1750m

 

6 – Avez-vous dû suivre un entraînement spécifique et si oui, lequel ?

Stanislas : Bien sûr ! L’ascension du mont Blanc est souvent perçue comme accessible mais il ne faut pas oublier que ce fut pendant très longtemps un achèvement d’une carrière d’alpinisme. La technicité n’est pas trop importante mais le niveau de condition physique requis est très élevé. L’entraînement s’est, pour moi, décliné en séances intenses de sport d’endurance dont la fréquence de 3 fois par semaine avant les vacances est passée à 5 jours par semaine parfois matin et soir. Je parle de séances de vélo, course à pied, natation et fitness. Ensuite, nous sommes partis dans le parc des Écrins fin août avec Orlane afin d’enchaîner 2 jours de randonnée en altitude avec beaucoup de dénivelé.

Orlane : Oui, je faisais du sport juste en loisirs avant. J’ai donc dû augmenter mes temps de course à pied et de piscine (2 à 3 séances de 45 min à 1h30 par semaine) puis je me suis mise au vélo.

 

7 – Que conseilleriez-vous aux Adoniens qui souhaiteraient proposer leurs initiatives ?

Stanislas : Si vous êtes motivés par une initiative, n’hésitez pas ! Une bonne présentation qui démontre l’intérêt de votre initiative pour Adone sera toujours valorisée.

Orlane : Foncez ! Vous pouvez permettre à des consultants de réaliser des choses qu’ils n’auraient pas forcément osés seuls.

 

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